1/ Montage standard pour le toc à la nymphe (1 nymphe) :
— Corps de ligne : nylon bicolore en 16/100
— Stop float Laurent Jauffret taille 3 ou bouboule LJ taille 2 (la portance indiquée est la portance maximum en incluant la nymphe)
— Olivette forme goutte d’eau LJ 1.5g
— Micro émerillon taille 20 à 24
— Bas de ligne 50 cm : en fluorocarbonne 14/100
— Nymphe sans ardillon (recommandée pour protéger les poissons)
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2/ 2 variantes de montage
avec 2 nymphes
– Montage avec 2 bas de ligne avec 2 nymphes (rivière à gros débit)
– Montage avec une potence coulissante et 2 nymphes (rivière rapide pêche amont)
Dans la vidéo ci-dessous, nous allons voir les deux variantes de montage du toc à la nymphe. Vous aurez à la suite de la vidéo, les deux explications de montage.
2.1/ Montage avec 2 bas de ligne (rivière à gros débit)
Je suis souvent confronté lors de mes sorties toc à la nymphe à la problématique suivante, une rivière à plus de 20mètres/cube de débit où les poissons ne font pas de gros efforts pour venir chercher ma nymphe et même en ralentissant ma dérive, je passe trop vite. Les tests effectués avec de nouveaux montages ces 2 dernières années m’ont enfin apporté les bonnes solutions avec des résultats probants et je me propose de vous le présenter maintenant.
L’idée de départ était de ralentir au maximum la vitesse de passage de la nymphe dans un gros volume d’eau, alors bien sur j’ai commencé avec de gros stop float et de grosses olivettes pensant que le poids de celles-ci allait ralentir la vitesse de passage, très mauvaise idée ! En effet la grosse taille du stop float (4 ou 5) offrait trop de prise au courant de surface et la ligne accélérait , et j’ai revu ma copie, si je ne peux ralentir la ligne par le haut, je dois y arriver par le bas, c’est qu’il est têtu le bougre ! J’ai donc fait le montage suivant : stop float en taille 2 ou 3 sous plombé (exemple taille 2 avec olivette 0.5g et taille 3 avec olivette 0.6g) et sur le micro émérillon j’ai monté 2 bas de lignes distincts de tailles différentes, sur le bas de ligne court (20cm) j’ai mis une nymphe très lourde, exemple la rouge de la collection en taille 10 et sur le bas de ligne long (40 à 50cm), une nymphe plus légère, exemple la verte en taille 14 et les résultats ne se sont pas fait attendre et ce partout où j’ai essayé en France comme à l’étranger ! Pourquoi ça marche ? le stop float de taille réduite offre beaucoup moins de prise au courant, premier bon point, et maintenant l’astuce, je calcule mon fond du stop float à la nymphe lourde, celle sur le bas de ligne court qui doit passer à ras le fond, c’est impératif, cette grosse nymphe va vraiment ralentir le passage du montage et permettre à la nymphe légère montée sur le bas de ligne long de nager librement à la bonne hauteur. 90% des prises se font sur le bas de ligne long et tous les copains qui ont essayé ce montage ont été bluffés par son efficacité, 2 derniers points, je plombe le corps de ligne volontairement trop léger car autrement avec le poids des nymphes, l’ensemble coulerait, et aussi fou que cela peut il paraitre, les 2 bas de lignes sur le même émérillon ne s’emmêlent quasiment jamais si l’on met bien la nymphe lourde sur le bas de ligne court et la légère sur le bas de ligne long. Ce montage n’a pas pour but de supplanter notre montage originel mais d’ouvrir de nouvelles voies dans des conditions particulières afin que nous prenions encore plus de plaisir au bord de l’eau.
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2.2/ Montage avec une potence coulissante (rivière rapide pêche amont)
Lors de mes stages ou quand on sort avec les amis en petite rivière rapides, j’ai très souvent remarqué pour ne pas dire tout le temps que devoir lancer loin et précis vers l’amont, récupérer la ligne rapidement sans draguer et ferrer les poissons mettaient rapidement mes potes en difficulté, et comme je me fais un devoir de rendre le toc à la nymphe accessible au plus grand nombre, je me suis creusé la tête pour trouver des solutions afin de faciliter vos sorties et vous allez voir, je crois bien avoir trouvé une belle solution !
Premier obstacle à surmonter, trouver une solution pour réduire la distance de pêche afin de compenser le manque de gestuelle de lancer, deuxième obstacle, trouver un montage qui pêche dés le contact avec l’eau car la on va pêcher pas loin du tout, troisième obstacle, trouver un système de détection de touches facile à visualiser afin d’éviter ce fameux doute (« c’est le fond ou un poisson ») et dernier obstacle, mettre un système en place qui permette de pêcher amont ces rivières rapides, et bien ce n’est pas sans fierté que je peux vous annoncer que j’y suis arrivé et ceux qui m’ont accompagné dans mes tests ne s’en sont toujours pas remis tellement c’est efficace !
Pour commencer, je dois avouer que je me suis inspiré de la technique dite « nymphe à l’espagnole » pratiquée avec une canne à mouche que m’a enseigné l’ami Romain Quilès et de la nymphe au toc de l’équipe native, merci à eux de m’avoir donné les pistes. J’ai donc bricolé autour de ces techniques avec mes outils et je suis arrivé au montage suivant : 1 stop float taille 1, pas d’olivette, un micro émérillon taille 20, et maintenant suivez bien un bas de ligne minimum 1 mètre sur lequel je fais glisser un micro émérillon coincé entre 2 micro stop float (voir schéma) sur ce micro émérillon une potence courte et une nymphe légère, en bas du bas de ligne une nymphe lourde, 3 avantages à mon système de potence, le bas de ligne ne vrille jamais, je n’ai plus de faiblesse sur mon bas de ligne car la potence est reliée au micro émérillon et comme celui-ci est coincé entre 2 micro stop float je peux régler la hauteur de ma potence selon l’humeur des poissons, ce montage est redoutable d’efficacité. En m’inspirant de la nymphe à l’espagnole où j’avais vu la rapidité incroyable avec laquelle les truites se saisissaient des nymphes, j’ai mis une gestuelle de lancer amont tendue afin de déceler les touches ultra rapides, comment on fait ? Et bien on lance vers l’amont et de suite on relève la canne pour être au contact et le jeu consiste à garder ce contact tout au long de la dérive en relevant la canne progressivement, les touches se sentiront comme un toc et, ou, vous visualiserez la touche par un arrêt du stop float. A quoi sert mon petit stop float ? J’y ai vu plusieurs intérêts, 1) pour bien réussir sa dérive, en effet lorsque la ligne touche l’eau je décolle de suite le stop float de l’eau et je le repose progressivement au fil de ma dérive en procédant ainsi ma dérive sera bonne, en milieu et fin de dérive, il va me servir de support et dernièrement comme il est plus gros que les indicateurs traditionnels, je vais mieux visualiser l’arrêt de la ligne synonyme de touche.
Avec ce système, plus besoin d’être un expert du lancer pour se régaler au bord de l’eau car vous allez pêcher prés, voire très prés, et en jouant sur la hauteur de réglage de la potence grâce à mon petit système, vous allez forcément trouver une hauteur d’eau sous laquelle les poissons s’alimentent et vous allez voir en 2024, vous allez vous régaler quelque soit le profil de rivière, il est content le lolo !!
